Est-ce durable
vraiment, viable, je veux dire ?
Ça dure ainsi depuis la nuit des temps : nous
endurons la turbulence du jour prenant
respiration en regard du paysage, son phrasé
interminable, sa beauté interminable.
L’âme du poème
comme l’âme du fagot
se compose du monde extérieur
c’est un noyau de mouvement perpétuel,
perpétuellement réitéré dans des variations infinies,
fonction du pouls - bien malgré lui (à son insu)
- du regardeur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire