jeudi 25 novembre 2021

Dans l’herbe infinitive

Dans l’herbe infinitive je suis
- l’horizontalité du supin et le participe du gérondif -
sur le point d’être avec une fleur et un poème
simultanément moi-même. Je me laisse faire
à l’ombre noire des sapins.
 
C’est l’ombre, l’équerre qui mesure ces temps vrais.
Allant/couchée, tournée vers le haut - retournée -,
un air dans la nuit traverse cette mesure soudain
- là précisément où et quand s’étoile le sol aussi
lève un jardin -.
 
Un afflux d’espace. (Un peu
comme le flap de la tourterelle turque,
sans doute, traverse cet asile, l’équerre
que tu dis, plus noire).
Au-dessous la lune aura mouillé la fleur.

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