Arrêter l’auto. Debout sur l’accotement
humer l’air incolore.
Herbe plus claire encore,
et cassante sous le pas, elle crépite. Bois noirs
et bosquets déboutés, champs figés jusqu’à la barre.
Oublier la soif. Se sentir des privautés soudain,
avec cette compression hiémale.
Tout ce qu’il y a au ventre. Au cœur de.
Il y va de cette platitude. Une réserve certaine,
un moutonnement restrictif
mais une vitalité d’accumulation.
On souhaiterait même la débâcle (plus sûrement
la rupture des embâcles).
Arrêter l’auto
RépondreSupprimeroui
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