Champ immense où puiser
j'appuie je retourne
pas un pli
une vie s'enfonce
à mesure que je perds la vue
s'effondre aussi la poitrine
nue pour aérer
respirer
racines et branches que je renverse
Essor extraordinaire des êtres
je parle avec des ombres sobres
souterraines
que je cherche sous les roses
Le fatras des sentes
au revers poignant des terres rompues
routes pas prises
déroutes eaux doutes
vers et pourriture
la descente grandit
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