Je dors sur des pierres les reins tordus je ne dors pas
je mords les draps j'essore je sors
désengorger les mots de l'insomnie qui obstruent
expirer au sommet ici blanche la face des pierres expose
ma blancheur
ici comme dehors les bras ratissent les feuilles les mains
portent
les pensées les silences choient mon plaisir naît de la
plaine la vue
qui se soulève lentement respire comme si rien n'était
naissait
comme si naître dans sa fraîcheur
au devant devancée le monde me traîne révolue
les mots tombent comme des palets sur l'allée
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