C’est une lutte de ce côté-ci de la rivière aussi.
C’est une couple de mantes
hiératique.
Ces tigres de l’herbe prêtes pour l’accouplement
titubent sur leurs pattes frêles
ravisseuses vainement étirées
Des piolets inefficients pour l’heure
encombrent leur geste.
Peut-être cela n’a-t-il aucun sens.
Je nage un peu plus loin.
Fougères et capillaires
dans la souche d’un aulne penché s’élèvent et penchent
rompant leur lisière sur l’eau noire.
Reflet brouillé du feuillage.
Je cherche l’écho de leur
insurrection déférente je cherche dans l’eau
le cercle.
Là résonne l’eau noire
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