Comme le rossignol est assigné au grenadier
l’alouette l’est à la source et à la fontaine.
Buffon s’est demandé si l’alouette ne confond pas les éclats
du miroir qui lui est dédié
avec une surface d’eau.
parce qu'elle(s) croi(en)t
cette lumière renvoyée par les eaux vives qu'elle(s) recherche(nt)
ou bien est-elle fascinée par la réflexion des surfaces
sensible au mouvement rotatoire et alternatif de la lumière ?
par une absorption
sélective de la lumière, qui dépend de la direction d'observation ; la
lumière qui atteint ces surfaces est réfléchie polarisée et une lumière
incidente polarisée peut en sortir plus ou moins affaiblie. Certaines espèces peuvent
confondre une surface (verre, tôle peinte) renvoyant certains types de lumière
polarisée avec une surface en eau ; ou peut-être une absence de surface.
Peut-être une absence de surface. Ou bien l’eau des vasques
comblées où s’ accumule le ciel giratoire et tant de
nuages après l’orage, là comme l’alouette
nous gratifie de son vol spiralé, puis stationnaire
la source jaillit - l’est-elle sous le sabot sonore dont le coup
a retenti du pied embué au sommet brumeux de la montagne ?
-
pour que la brume résonne d’échos
plus vastes que la voix des eaux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire