On ne lit pas les augures.
L’omoplate gauche parle sans doute mais on ne lit
pas les signes. La droite est muette.
Dans la montagne tortueuse
l’écho nous joue des tours, se joue
de
et ce jour comme le berger qui n’attend pas de réponse
appelle ses bêtes mais, si c’est lui,
qui appelle le milan ?
La source
a jailli après les pluies
dans le ravin de Branca et Sossa
où un filet serpente entre les figuiers.
Des cupules et des vasques monte
la buée.
Smoke and mirrors,
appelle cela comme tu voudras
où les nuages argent girent à la surface des miroirs.
Ici c’est un fouet juvénile - ou cinglard - le sinueux
Hierophis viridiflavus
qui soudain glisse dans nos pas
sur l’asphalte nul moyen de nous dérober
à ce face à face
Un païen - ce cheval vanté pour sa sûreté de pied, doux s’il
n’est pas
trop aiguillonné - tourne de son trot sonore
dans la pâture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire