Un autre jour je lis un livre intitulé Sauf.
Y est écrit à la page 48 :
Nous avons franchi la
moitié du monde
nous connaissons
l’itinéraire depuis
le début, depuis que
nous sommes oiseaux :
martinets fidèles
continuons
à voler tout en
dormant.* Oui,
mais un vol continu n’épuise pas l’espace.
Même en nous attelant ainsi à décrire la façon dont
les choses nous arrivent, nous n’épuiserons pas le réel.
Depuis que nous sommes oiseaux nous brandissons
la lance. D’un trait affirmé, le désir décisif - le projet -
de tracer la vie. Tandis que dans ce frais sous-bois balise
seulement l’œil ciselé de la petite éternelle scille
à deux feuilles, l’étage collinéen.
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