(C’est ère que
j’aurais dû dire. Voici l’ère
de l’aigrette.
Voici l’aigrette qui s’affranchit,
après qu’a éclaté la sphère parfaite - la somme
des aigrettes est une espèce de joyau indivis qui orne le
présent
au pieds de cippes déboulonnés, couchés dans l’herbe - mais fragile.
Si cette sphère manifestait l’espace à travers sa figure,
à travers la congrégation des parties,
l’aigrette fait voir la forme des mouvements de l’air.
grâce auxquels elle s’émancipe.
Couchés dans l’herbe alors
sous l’arbre vertébral et la ramille légère - la grille
qui nous ressasse - alors,
- nous aussi sommes occultés par l’herbe - je voudrais qu’on
fasse (juste un instant)
fi des figures et des images, des morts immortalisées
-tu voudrais
quoi ? Un peu de désorientation
et de grâce - de grâce ! -. Un peu d’anémochorie !
(qui n’est pas un
sport mais un transport)
Paroles en l’air !
Paroles éparses ! Vivez !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire