À perdre haleine. Prenons ça pour une farce.
C’est que nous voudrions nous aussi voler dans le vide
animés de la seule ardeur
excentrique
qui aille. Naïvement arborés nos vœux de printemps
alors que c’est un massacre nous le savons.
Alors - nos espérances de paix à l’âme ? Errances,
et pieuses encore, à perdre haleine -
alors que c’est notre musique qui joue.
Que la mésange maintenant accueille le vent
qui la débraille
plus petite encore au creux de l’arbre qui plie
qui plie
que
- nous -
nous ne pouvons vivre sans l’idée que nous nous faisons
d’elle
(hors d’elle, à perdre haleine
vie).
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