mercredi 15 mars 2023

Insolés cœurs de primevères

Insolés cœurs de primevères clignent,
ou rumeur de pillage près des buissons
(ici c’est l’œil qui s’envole avec un jet d’oiseaux
disjonctifs, entre dans le champ du soleil,
retombe en masse
mais rien ne se rompt : je fais le pont,
note les cumuls, déclinaisons légères et inflexions).
 
L’air pensif - sans savoir si tout ceci peut se prévaloir
d’un sens, oui ou non, oui ? - j’étudie l’aberrance,
l’outrage dans le foisonnement continu.
Mais rien n’est irréparable à l’échelle de la permanence
 
rien qui ne finisse homogénéisé
en strate ou plié dans la mémoire sédimentaire
et paré de clartés locales
non, rien n’échappe à la redondance
(voilà : ce n’est pas un pas de danse,
mais combien, ô combien !
remous de matières et de lumières)
et aux mots.

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