On y est, aussi déjetés que ces hêtres et ces chênes,
propulsés dans un fourmillement fermentaire.
L’esprit torse s’acharne à vivre quand même, en sa mémémoire
qui vacille et flamboie.
Où sont la pure pureté ou la douce élégie ? Où sont les
clairières ?
D’aucune garantie celles-ci.
Au premier regard animal elle vient à nous.
La forêt comme le langage permet de vivre caché :
parle, pontifie
pour dérober l’essence ! Ou pour faire le pont ?
Enjambe le tronc de parole, suis la diffraction de silence
comme lumière,
survole le taillis sous la futaie où malgré tout
(à fragmentation) s’élabore un bois,
et c’est le bois de l’histoire.
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