Ce sont les mêmes allées séculaires et chambres de verdure
où roulent les pommes qu’Hippomène pour Atalante
laisse
dans l’or que bordent les marronniers en septembre de 1973
et où parvenu à Daphné c'est un arbre qu'embrasse Apollon
le secourable
un arbre dont il fait son chant et son poème
sa couronne. Laurier sublime devient le désir d'Apollon. Ici
sous les frênes
elle porte une robe à rayures
fort contraste du drap bayadère
et pousse le landau de mon frère c’est son premier enfant
dans le soleil
le landau bleu en carène semble un bateau
deux grandes roues comme à la fête
et blanches
dans les allées où les silex roulent sous la semelle
plus tard vers l’ombre de la chambre de Diane je cours
ramasser les marrons
j’ai sept ans et n’ai promis d’épouser personne
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