Neige, où prendrai-je
ma respiration ?
Enfermées
maintenant
toutes les herbes toutes
les
gemmes
je ne vois pas où
reprendre le vent
et où aller pour une
fleur
Sinon prendre ce qui
se donne, les tiennes
sont même, dans la
nuit nègre,
celles qui sont vues le
mieux
tu peux m’en donner
encore et encore
Mais dessous aussi
froids que pierres
je sais des faits de bourgeons
serrés - si fins si
vifs en couleurs
ardeur retenue non
avenue
j’aime leur ardeur novice
et là retenue -
défient notre éveil
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire