L’air est occupé.
À recouvrer d’anciens gestes
un feu
(un feu qui brûla)
mordant la cendre au lieu de la haie je travaille. Le bois
m’assiège.
Froide haie cendrée.
Je trouve des
vues dans les épines
et des violettes sous le pied
un œil dans le bois
se forme et rouges morsures aux doigts
attendant une clef
des robes noires acheminent.
Et patienter :
l’œil revient de loin
sans s’être absenté ( il est probable
que rien ne cesse )
il est probable que nous retrouvions
la forêt qui porte le vent
et le feu.
Le chemin le plus long
le pas le plus lent
le siècle troublé entend
sans intervalle
la voix porte et entre
pas loin ricoche dans les arbres
comptant les grandes herbes de la lisière.
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