J’entre au jardin,
celui que verdiers et mésanges rassemblent
depuis quelques temps
j’entre avec
ce que je sais de la
cendre
et reverse à la terre
la somme de mes gestes
de mes feux
qui tremble
un moment à
l’extrémité des herbes
origans achillées
millefeuille et
matricaires
grises comme en un
philtre
qui n’abolit
ressuscite
aux branches du
tilleul
en passant
la netteté des
extrémités
une nouvelle
te frappe et cingle
l’œil
la brise légère siffle
sur les pierres
ouvertes
semer quoi
quand ?
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