L’eau est juste là derrière les aulnes
au pied des saules, noire et lisse à cet endroit
du bras. Là où la minutie des demoiselles ponctue
le nuage c’est aussi un ciel lentique.
Il faut voir l’agrion élégant comme une fibule
arborer droitement le bleu métallique de son corps grêle
pendant qu’Elle insémine l’eau, ou bien c’est
l’électrolytique procédé pour décomposer la lenteur.
Seul sur la berge frissonne le vert des grandes laîches
et des iris, avec à son bord les caloptéryx éclatants
comme des fleurs artificielles écloses au fil des glaives.
On s’attend plus précisément à l’explosion.
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