Traversant des espaces innombrables.
La départementale passe entre les arbres
c’est mon vélo qui
couvre la distance
jusqu’à la clarté, moi j’accomplis le temps,
le temps que que se transpose
le poème mental qui me conduit.
Fidèle à ce poème à son écho
réverbéré sous les arbres - accablant
ou propulsant - sa vitesse dans la lumière
dépend de ce que fait le paysage
en retour. Car c’est pour lui que je cours.
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