Maintenant ils sont trois lézards. Ils ont,
à y réfléchir, la finesse et la ductilité
d’un joint d’étanchéité - un mastic
bitumeux ou un fluet joint torique -.
(Je me demande alors s’ils jointoient
ou bien s’égaillent lorsque je viens.)
Je me demande ce qu’ils font, de quoi
ils vivent. Même question pour les humains.
Mais nous, c’est certain, avons les idées moins enlevées
que ne le sont ces sauriens de l’humble famille
des lacertidés.
Courez ! Je garderai l’empreinte.
Votre présence dont je me suis fait la dépositaire
sur ce perron, à discrétion je l’invoque
pour en tirer ma raison.
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