Et, Madame, ce
n’est pas ma voix que je chéris, mais mon désir,
- et pour cause il m’est
vital - ma vie pour partie de la vie
qu’ici je reçois, ceci explique cela, et si je se prend au jeu parfois,
pardonnez-lui, c’est
sa perplexité native qui l’invite un moment au répit -
regard en arrière au cœur du secret à considérer car c’en est un,
interminablement secret, début et fin simultanément, divers
et même épars, mais unité résolue en chaque élément,
par multiplication mesurée, cette mesure, ce secret ah ! L’entendre
chuchoté dans une articulation, un intervalle, une syncope,
et reprendre
même brièvement cours, redire tout, depuis le bourgeon sur
la dalle, et la fleur -.
Mais ce sont des
pensées ! - Est-ce encore des fleurs ?
Oui, n’aie
pas peur des pensées sauvages. Discrètes métamorphoses.
Ainsi
les bourgeons avortés couvrent les dalles tandis que
faseyent
au-dessus d’elles les fleurs de la glycine, dire qu’elles
dansent
hypnotiques et longues ou encensent mais quoi,
l’ampleur ?
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