mais le mobile ? C’est qu’on ne peut que difficilement
le séparer de son objet, comme celui-ci de ses attributs.
On sent que je, tu, il
sont les compléments de cet objet qui
nous tient à cœur,
prévient en nous précédant, projette son ombre
devant nous sans laisser connaître le moins du monde sa
raison.
Qui préside à qui ? Il bénéficie de nos égards avec la
préséance.
Il nous protège
et nous commande. Il nous attelle.
Un matin on ne sait plus pourquoi on fait ce qu’on fait,
sinon
que le geste vers l’objet approprié nous prolonge, il est
devenu
vivant, élément du rouage au même titre que le cœur et les
bras.
(Considérons le mobile avec son objet.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire