jeudi 17 juin 2021

Nous voilà tétanisés

Nous voilà tétanisés par la possibilité du non sens.
La gratuité, l’inanité. Désintéressement. Les champions de l’obstruction.
Comme ces parlementaires réfractaires à toute vie et à tout progrès qui
se cachent parmi les légitimités inépuisables de l’amendement,
comme eux nous nous cachons dans le langage, pour donner le change ?
 
Trimons pour juguler le désœuvrement. Une justification à toute chose !

5 commentaires:

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  2. Fort à propos, Adèle, je le pensais à l'instant… Mais le style est bien tien, le fil des textes aussi, que je suis pas à pas… Je t'embrasse, JJ

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  3. Merci Jean-Jacques, d'abord pour la venue... et puis pour le mot. J'ai cette question (pour moi seule !): comment être dans le langage et dans la vie (... contemplateur et contemplé) ou... Peut-être qu'un poème scelle cette alliance, tout en bayant (il ouvre des concentricités inépuisables !), puisqu'on veille à lui donner vie ? Et toujours cette surprise face à la grâce et à la légèreté des choses sans parole. Je t'embrasse aussi, A.

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    1. Grande et belle question, Adèle, qui court dès l'Antiquité, dès Platon et Aristote disons (mais avant…), philosophie (qui est contemplation, theoria) du langage, jusqu'à "l'autre bout" de la chaîne historique, chez Bergson, mais pas que, sur le rapport entre la vie et le langage, et le poétique (l'art en général, qui pour "dire" la vie, la "suggère") en sort en effet par le haut, en un sens, nous en reparlerons… par mail ! Je t'embrasse JJ (j'avais répondu via Safari, hier, mais ça n'est pas passé, je suis obligé de passer par Chrome, ah là là, enfin, le vivant s'adapte !

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