Au soir je le vois, traîné derrière son char
(opportunément celui dont beaucoup dépend, à côté des
poulets blancs
et luisant de pluie) harassé, couvert de terre,
est-ce que nous vivons avec autre chose
que des images, pensé-je ? Maintenant le poème s’assombrit.
Les chats rôdent sur la terre remuée, d’où monte une odeur
putride, et une myriade de petits insectes danse
en orbite au-dessus des trous, qui les agace.
Dans sa prodigalité inintelligible,
par deux fois
elle a exposé la salamandre.
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