Et si quelqu'un siffle en plus, ou
chante le chant rugueux de la route poussiéreuse,
du marteau de charpentier, de la vibration des charpentes,
c'est la vie.
Et nous qui avions ignoré les difficultés, nous renaissons
à ce réalisme retentissant.
Herbes qui reversent - notre humeur agreste,
notre joie fugace - (leur menue monnaie, déjà,
dissémine le temps)
un peu de leur vie égaillée
tandis que nous mordons (nous tentons)
- droit au but - sans
oubli du mouvement
dans la sphère aérienne du trèfle, et pour l’obscurité
cueillons la luzerne
et pour la soif la vesce, sa petite amphore.
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