Mais quoi ? L'héroïsme
est une pose de théâtre*
il le sait bien, lui qui joue et convoque les tragédies,
tout à la fois phalangite et hétaire acculé,
il vient mourir dans
la pâquerette et se consume humblement
vaincu, … et souillé de vantardise*.
Car les souches ont sauté comme des têtes.
Échevelées, entière[s]
dans la poussière**, elles gisent
tout autour sur la
terre dissidente. Naguère charmante[s]**.
Il finit son jeu. Pauvre cœur poussiéreux. Combien de pertes ?
Eh ! Pourquoi tu
fais ça ? Il fallait l’éclaircir.
*Simone Weil, L’Iliade
ou le poème de la force, publié dans Les Cahiers du Sud [ Marseille ]
de décembre 1940 à janvier 1941 sous le nom de Émile Novis,
p.19
**ibidem, p.2, citant L’Iliade
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