(En voilà une vitalité médiate !
Soient sur la table natures mortes ou mobiles,
- haie dodelinante, indolentes perdrix -,
j'observe ces
motions exhaussées de lumière et de vent
et rends compte,
mais la plus simple horlogerie m'échappe,
sa mécanique troublante pour
qui prend vigueur
de ses mots la
touchant* et dont la musique désoriente.
C’est sans amertume,
le simple constat de délabrement par lequel je dévie*.
Sur le métier d'un si
vague penser* - est-ce encore penser ?
-
Mais quoi, que penses-tu
? Je danse, je vague,
corps et âme désempare, raison décontenance.
Mais que
fais-tu ?
Je fais passer.)
*après avoir retrouvé (et avec) Voici le bois, poème 159, Les amours, sur le blog de Claude Chambard Un nécessaire malentendu
Pierre de Ronsard,
Les amours et les
folastries (1552-1560), 159, LE LIVRE DE POCHE classique, 1993, p. 192
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