Comment se fait-il que la mort de l’ami
- celui qui plus jamais
ne dira oui -
dilate à ce point l’espace et le temps
( ce n’est pas un non
non plus. J’ai beau
convoquer l’absent
- la tête penchée en avant et de côté,
le dos une arche sombre pour tenir et abriter -
la voix continue doucement
de supposer
les mains d’accompagner ) ce point incandescent
et ravageur mange - comme le feu dévore la pellicule de
gélatine -
l’idée de sa vie.
Le monde compte aujourd’hui une détermination de moins,
j’ignore même où,
et de cela je suis le
témoin.
Ce que j’ai donné je
ne l’ai pas repris tu pourras le dire où tu iras.
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