Rien qu’un grand vent qui ouvre les fenêtres
retourne les images face aux murs.
Les lampes nous font gagner du temps
- la maison s’accroît
- mais nous éloignent ainsi
de cette force immense
qui peut-être
bouge tout près d’ici.
Dehors pourtant s’étoile un monde - l’obscurité -
à commencer par la bouche de l’appentis à bois
noire où luit comme une denture
de haches d’échelles et de brouettes
et qui ensuite s’étend aux arbres.
Comme soudain doit s’animer sous le noyer
le parterre de feuilles et de noix.
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