Rythmée sous les lianes d’un chèvrefeuille volubile dévolu
au coudrier bordant la marche enroulée
longeant le haie brune étoilée d’involucres pâles
- plus loin le hallier secoué de toux et de plumes -
je pense à l’ami qui ramena pour moi un pied
de chèvrefeuille sauvage prélevé au bois
et les girolles dorées dont nous faisions les poêlées
qui avaient la saveur de l’éternité qui n’est - telle -
que dans les soirées passées entre amis avec le rosé
qui goutte au cubi après du temps - perdu -
ensemble au bois.
( aussi bien je pense à l’été au bord d’un feu noir
qui s’éteint dans la nuit avec les voix
les bras très blancs et froids
il reste de quoi manger encore un peu
on entend les enfants jouer dans la coudraie )
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