Je suis encore dehors quand vient l’obscurité
qui contient tout - la silhouette du grand prunier
que j’ai élagué, le toit clair de l’appentis débarrassé
des mousses, le tilleul dont les branches ploient
et balayent les feuilles traçant des chemins battus
une plus grande ombre dans la nuit l’échelle dont chaque
gradin luit
la lune et le mur blême, l’aboiement des chiens
dans les chenils l’absence de mon chat -
tout est soudain plus grand et plus présent :
Et il se peut que
quelque force immense
bouge tout près d’ici.
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