De nouveau je suis face à la rivière. Je regarde les
ridules
glisser sous les yoles étroites - peintes de damiers, l’une
jaune et
l’autre bleue - amarrées dans l’ombre des saules et des
érables
et dont les pointes avant et arrière,
d’un pouls lent alternativement soulevées
descellent l’accolade des reflets.
Une traîne ô - comète, double comète - s’allonge sur toute
la largeur
de l’eau : c’est le contour des houppes réfléchies
par les rayons obliques. Ma respiration lente aussi et calée
jusqu’à ce que
perce l’aiguille d’un mini kayak orangé qui disperse l’arc.
Des feuilles - pièces détachées - dérivent indolentes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire