C’est ce que dit - édifie
- Grégoire de Tour
qui explique ainsi
l’usage de l’iris sur le manteau et la bannière de Clovis
( l’illustre, au
combat le glorieux, le premier Loys )
puis des rois francs et carolingiens après lui.
Dont les rhizomes se mêlent aux nuages dans les reflets de
l’eau
ce qui me bouleverse au printemps debout entre les saules
ciel profond caillebotté semé d’iris à mes pieds
- de la Vienne à l’Ognon à la Loue -
ce qui me touche aujourd’hui la terre effondrée
ouvre et renoue sous la houe
l’iris-fondation des berges et des ciels
fondation d’occident - terre de marécages -
et offre le passage aux hommes
Dont l’aigrette trifide sème au champ d’azur jusqu’à
prendre nom Semé de France
par les Armes
Alors que
nous le savons bien
Alors que nous ne
faisons tous que flotter
comme par accident au
gré d’un souffle.
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