Ne m’écoute pas plus
léger que les feuilles
Pourquoi me suis-je libéré de toutes les branches
Et ni même l’air ne m’enchaîne
Ni les eaux ne peuvent rien contre mon sort
Ne m’écoute pas venir plus fort que la nuit
Pourquoi me suis-je libéré de toutes les branches
Et ni même l’air ne m’enchaîne
Ni les eaux ne peuvent rien contre mon sort
Ne m’écoute pas venir plus fort que la nuit
…
Et les fleuves ne te
ferment pas le passage
Et les fleurs t’appellent de ma voix
Et les fleurs t’appellent de ma voix
*
Sans la poésie, la vie
serait dénuée de présent
Il exhorte le monde
en son lieu - ombres flammes en lisières de la Lys,
ombres feuilletées - comme on le fait aux mourants.
Mais c’est lui-même. Il appelle de sa voix il dit
- je suis la forme, l’Iris, « l’Eros qui maintient la
cohésion de tout ce qui vit »,
« qui conserve
toutes choses ». Il pleure en lançant ses feuilles
linéaires - des lames flexibles, aujourd’hui rien - faux
acore, (ca)lames qui lient,
sensibles à l’air. Il lie les rives sans coudre nos lèvres.
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