A y regarder de plus près
j’ai appris de la ronce le printemps
et la force drue. L’aiguillon acéré
qui hérisse angles et faces des tiges
s’érige en clôture défensive - passive dit-on -
et stipule soyons
tendre mais pas trop.
Qui exclut qui de cet hortus
horrifique
bardé de haies endentées, printemps ?
Qu’est ce chant sinon
l’instinct féral ici
qui exclut tout autre
de sa symétrie.
( gare aux déprédateurs
ils iront la gueule en sang )
Herbivores, gare à vos mufles
la haie d’épines et de ronces reprend
le collier qui de nouveau ondule
qui le flanc ourlé de dents
lié de féroces tendrons
vous déchire d’un souffle
le souffle
et brise les grandes herbes
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