Équation personnelle : différence entre le moment
où se produit un
phénomène et celui où il est observé.
Parfois, c’est cette équation même qui est contemplée.
D’elle - distance éprouvée - naît un paysage
et un poème acceptable ou accepté.
Je connais ainsi plus de choses que je ne veux me l’avouer :
mais faut-il que ma bouche - comme une porte émue -
s’ouvre à l’approximation des racines.
Bouche de mémoire, renaissance.
Ainsi je pense à la déesse Coré
parcourant la prairie - elle cueillait des violettes dit-on
parfois -
cette activité comme
l’imploration de points vivants de référence
approche des
incidences.
Elle n’a pas pu tout voir, bien sûr. Mais en un instant
qui est tout les
instants, elle a accès à la réalité
approchée de la prairie où elle baigne totale perceptible
et perçue, réalité qui conduit à son enlèvement.
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