mardi 6 octobre 2020

Au bord de la grande ombre

Au bord de la grande ombre,
plus foncièrement profonde
et fontale, retenant des murmures
de voix sous le tilleul
je voulais y puiser je ne sais quoi.
J’avais le grillon en ligne de mire
son archet comme un pivot taraude notre nuit
et mène la danse.
Je m’approchai, bravant l’insondable :
rien. Silence. Totale obscurité.
Pourtant je savais qu’au fond des trous
se tramaient des noces inaccessibles.

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