Tandis que les hérissons - petits par trois ou
quatre - sont poussés hors de leur secret
et cavalent - on dirait des châtaignes -
vers les prunes tombées de l’arbre
ce sont bien trois ou quatre bogues en m’approchant,
couleur lièvre assez hermétiques
dont l’immobilité soudaine veut faire diversion.
Plus dru désir d’invisibilité je ne connais.
On voit la scène. Presque, les épines - bogues ? hérissons ? - caressent notre regard. Puis nous nous figeons dans la lecture, à devenir nous-mêmes invisibles.
RépondreSupprimerOui. Des hérissons. Il y en a plein dans le jardin, en particulier dans le fond vers le potager et le fumier. Tous les soirs, cet été, je les ai fréquentés ! Mais ils ont tendances à s'effacer...
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