J’entre dans la lumière. Tout s’arrête.
Sans la haie des arbres le vent n’a pas de forme,
il prend celle de mon corps arc-bouté,
mon ombre portée celle d’un bicycle étiré
en hauteur comme une tétine en caoutchouc,
ma tête au fossé épouse les reliefs, tète le lait
amer de chicorées impavides,
mes coudées obtuses n’embrassent rien des
herbes couchées qui filent aussi sec avec mes
cheveux.
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