Il n’est plus là,
mais je le suis, moi !
Que faire de sa chair souvenue
(à la fois présence massive
épaisseur vécue
et absence
- sous mes doigts
horriblement amputés -) ?
Toute ma sympathie nerveuse est à l’œuvre
- non pour faire le mort avec lui,
non pour le ressusciter, opération impossible -
mais pour recouvrer ma sensibilité digitale
et mon toucher.
Impuissante, et face au retrait hivernal,
je forme l’amalgame le plus délirant :
me prends à penser qu’il est en charge, ressource souterraine,
réservée dans un organe spécialisé, comme les vivaces,
l’est-il ?
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