je veux dire : comme son sourire absorbe
tout plan d’accession à quoi que ce soit
(tout projet de compréhension)
en tournant il divertissait les regards
- volait l’attention avec l’habileté de l’escamoteur -
et récréait les esprits
(à son actif il refaisait le monde)
aujourd’hui je poursuis dans l’herbe sans cercle
quêtant sa marque,
son sourire accompli
qui m’attend
sourit
(ce n’est pas le chat de Cheshire et pourtant)
nihil abondant (ainsi s’épanouit le bouquet déchirant de l’absence)
ce sourire - ce hile -
qui nous lie encore l’un à l’autre
luxurie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire