La prudence du loriot dans le figuier n’a d’équivalente que
la figue elle-même,
l’attente lourde et or, sa circonspecte réserve
dans le juillet laiteux.
Lui, sa retenue est par
le bas, uni à la branche, courbe
élastique qui ploie. D’un seul tenant
branche et loriot oscillent, il est
immobile, le fruit comme un poids à son
œil cornier.
Ballet de figues
alentour : Y viendras-tu ? Là et
là, entrer dans la danse ?
Non il n’ose pas, soupèse, balance.
Il attend et l’attend une fauvette à tête noire, pourtant
primesautière, seconde dans l’ordre des préséances.
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