Et lui - le liseron - ne s’essouffle
et lui versatile et tracassier
traverse le buisson remontant
les tiges des chrysanthèmes - astres éreintés -
accrochant des pavillons
blancs
ces circonvolutions néanmoins
si franches si - d’où
sort-il ? - si vertes
anticipent sur la hauteur
le ciel poussif
fébriles
inquiètent le cœur de fleurs
d’alchémille népète et centaurée
exténué X fois péri
pleine d’assonance et d’écho homologique l’association
dans les asters ronce et liseron
- soif de clarté - où vacille l’ancien massif
porte le motif
dans le corps de la
lumière
Trop sec treillis de tiges
et poussier de fleur tout ce qui est
reste - sous la foi d’un serrement - contraint
par la persévérance du liseron
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