De doux rocs
oreillers granitiques pour le
corps frais de l’Asco
je coule en lui
sa lucidité soudain est écorchée
Et je nage entre vert et vert
écartant des draps ténus
- lames non des liens -
qui portent et enlacent
avec l’acuité d’un fer
Rocher apposé sur ma joue
le fer tranchant de l’eau
dans le corridor d’Asco vos
éboulis
résonnent
En forts spasmes
que je retrouve dans la
profondeur viscérale.
Des reins : habitacles des
sables
Ici aussi je dois sans cesse excréter par vagues.
Des spasmes péristaltiques
parlent
la langue de ce corps sableux
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