Aujourd’hui le brouillard suce mes doigts actifs
sur les fanes et les feuilles. Et de ma bouche sort une buée
en forme de poire qui tombe mollement et
peut-être se mêle t’elle à la terre noire qui a eu si soif
cet été.
Je les vois, cette poire et les gros palets bruns des
cyclamens
couchés côte à côte enfouis sous les feuilles d’or du charme.
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