Devant le Doubs.
Plate sur l’eau plate avec la pluie
qui crépite en cercles concentriques
japonisants. La brume amortit tous les bruits
La yole à damiers bleus arrimée au reflet d’un érable tête
en bas
la gueule prête à mordre, à sectionner le fil continu du réel
ce réel un érable feuillu encore qui prend racines dans son
reflet
chevelu d’un vieil or décoiffé dans les cercles où la cépée
vient puiser
des pailles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire