Car les graines éclatent sous
les mains gantées
sèment ce que l’ivresse arbore :
une promesse ou bien plus un appel
comme un arbre que l’on plante hisse
ostensiblement ses gemmes.
Vous ne vous lèverez
désormais que pour un regard.
Pour l’instant ce que les mains détiennent :
poussière, akènes. Vent brûlant au nord. Cet instant même.
Là, je n’ai de mains
qui se tiennent
De ce qui est accordé pour la disparition
Ni pieds qui pèsent sur tant d’oubli
D’os morts et de fleurs mortes
De ce qui est accordé pour la disparition
Ni pieds qui pèsent sur tant d’oubli
D’os morts et de fleurs mortes
…
Et les fleurs
t’appellent de ma voix
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