De fait
la robe talaire bleue semée d’astres et de constellations
le cosmos unifié enfermé dans ses plis - un éventail brûlant
bleu et or -
la bannière semée de Lys
flottant ce ciel fleuri,
évocation des élus dans la lutte pour une idée - parole de
la sagesse
qu’ils servaient volontaires (et pourquoi non les sensations,
la parole vécue ? ) -
ce que les preux Roland et Olivier ont vu en tombant
claironnant leur mort.
( C’était jour d’assomption - est-ce un hasard ? - Et :
fallait-il nécessairement
que les poursuivants fussent Sarrasins ? C’est ainsi
que des siècles après,
ont été justifiées les croisades.
Je peux bien, moi, croiser a posteriori l’iris pseudacorus, les freux picorant à proximité,
le coq voisin, Roland, Robert, Dante, Dupin, Rutebeuf et
Dylan Thomas
qui l’a déjà si bien fait ! Cette histoire, je la peux
tresser puisque je la vis)
Et ensuite il est dit
Le nom fleur de Lys
apparaît sous le règne de Louis VII, dans Érec et Énide premier roman
arthurien de Chrétien de Troyes ( et l’un des premiers romans courtois ) peu après 1160 et on peut remarquer que ce
terme est phonétiquement identique, en tout cas très proche de « Flor de
Loys » (Fleur du Roi Louis), Louis VII ayant en fait adopté comme blason
l'Iris des marais mais l'assonance entre « Flor de Loys » (l'iris) et
« Flor de Lys » a perpétué une équivoque historique
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