Ce lac dur où je vois
y sont
des nuages à redan
qui sondent à toute profondeur le courage et la vue
lui n’est pas pris ni mépris
louvoie
évitant les écueils
c’est lui
qui ploie l’aile
indubitable - la sienne -
en moi
quand l’ombre reflue
le milan ricoche
- Mais que fais-tu plantée là depuis des heures le cou tendu ?
- J’essaie la longue-vue.
La tête suspendue au clou - ce milan cardinal -
décapitée
par l’effort
par l’outil je
fus visage
l’usage tient lieu de
courbure au corps
au corps comme à la terre
au corps comme à la terre
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