Assez de salive dépensée, assez
de pensées de paroles sans objet que l’air - en l’air
en bayant aux sittelles - et bâillant, bah !
Mais les sittelles ?
Elles virevoltent sans se soucier
de moi accroupie
à sarcler
se poursuivent en longs trilles sonores
escaladent le tronc des cerisiers, perpendiculaires
montées et descentes tête en bas.
À l’aisselle des branches il y a les noisettes percées
les bris d’écorce, tous les reliefs de leur vie facile.
Je pense à l’épeire diadème sur le plancher.
Je pense au moineau dans la cheminée.
Je tente d’asseoir ma pensée labile
et de redresser mes reins dans l’allée
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